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Propose à vendre Roman : 1,00 EUR (1 USD) |
France - 21 000 - DIJON (21 CÔTE D'OR) | Enchères terminées pour cette petite annonce le mardi 26 février 2008 à 15h54 |
Propose à vendre Roman, livraison possible mais paiement préalable : 1,00 EUR (1 USD) à l'unité. Bon état. Langue : français.
Si c'est un homme raconte l'expérience des camps d'extermination des juifs, vécue par l'auteur, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il explique à partir de son quotidien dans le camp, la lutte et l'organisation pour la survie des prisonniers. Tout au long de ce récit, Primo Levi montre les horreurs de la déshumanisation des camps.
Ce livre comprend de nombreuses citations et rappels de La Divine Comédie de Dante : là où Dante descend dans les neufs enfers avant de retrouver le paradis, Primo Levi s'enfonce dans l'horreur de ce camp de concentration.
Ce livre est considéré comme un des meilleurs témoignages sur la Shoah, car contrairement à d'autres récits, Primo Lévi ne raconte pas la vie des camps de manière linéaire mais l'explique sur un ton neutre et dépassionné presque à la manière d'un sociologue.
L'auteur est arrêté en février 1944, en Italie, alors qu'il débutait des activités de résistant, dans un groupe très peu organisé. Il est envoyé à Auschwitz, dans un camp de travail. Il échappe de justesse à la sélection qui conduisait à l'élimination pure et simple. De son récit se dégagent l'humiliation, la perte de dignité humaine que les nazis ont fait subir aux Juifs. Il explique le rôle des kapos qui sont en fait des prisonniers de droit commun, sélectionnés pour leur violence. Il explique aussi les hiérarchies à l'intérieur du camps, le "système" de promotion interne, les combines et ainsi pourquoi certains prisonniers ont pu survivre au "Lager" plusieurs années alors que la plupart y moururent en quelques mois.
Son témoignage est aussi marqué par cette crainte du froid, la faim tenace, du désintéressement complet des prisonniers pour les plus faibles d'entres eux. Dans le camp, la solidarité était totalement absente.
Heureusement, grâce à sa formation de chimiste et essentiellement à sa chance (selon Primo Levi), il va se trouver une place plus protégée. Malade de la scarlatine à l'évacuation du camps par les nazis, il échappe ainsi aux terribles marches de la mort, et organisera avec 2 autres camarades encore valides la survie de son "Block" à l'infirmerie, où il passera ses derniers jours avant la libération du camp par les Russes.
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